vendredi, juillet 22, 2011

Allaitement longue durée, portage, co-dodo, couches lavables…

Pour la puériculture, j’étais très académique avec le grand, par manque d’expérience peut-être, je suivais sans se poser de question les conseils des livres, des pédiatres… Ce qui m’a bien frustré, Alex dormait dans sa chambre dans son lit, très vite l’éloignement fait que je n’avais plus assez de lait… et on m’a proposé le biberon pour la prise de poids…

Du coup, pour le deuxième, je n’écoutais que mon instinct maternel, je ne culpabilise plus quand je m’endors à côté de bébé, après tout les africaines et les asiatiques le font. Je n’ai pas de chiffre, mais je pense qu’il y a plus de mamans qui font le cododo dans le monde. Ca m’a changé la vie, la nuit, je ne quitte pas mon lit pour allaiter, plus de biberon, plus de colique, le lait toujours à la bonne température. Dehors, j’ai toujours trouvé un coin tranquille pour allaiter. Ma plus grande satisfaction : j’ai réussi là où j’ai échoué avec Alex. Je voudrais allaiter le plus longtemps possible, alors je n’entends plus celles qui me parlent encore et toujours du biberon.

Pour le cododo, je continue tant qu’il ne fait pas ses nuits. Après on verra… il est toujours plus facile de ramasser sa tétine en pleine nuit quand bébé est à côté…

Le portage, je l’ai découvert au Sénégal en observant les villageoises, elles ont résolu le problème de garde en portant bébé sur le dos pendant qu’elles effectuent leurs taches quotidiennes, et quand l’enfant a faim, et hop on le bascule à l’avant. J’ai testé avec Mathis devant, c’est génial de le sentir contre moi, je sens sa respiration, son transit, et quand il a faim.

Pour les couches lavables, c’est la seule chose que j’ai un peu près réussi avec le grand, mais j’ai donné toutes les couches aux mamans désireuses de les essayer et aux villageoises au Sénégal. Alors, je me rééquipe petit à petit pour le plus grand plaisir car elles ont bien évolué depuis quatre ans et elles sont jolies !

Je crois que je vais faire hurler plus d’une, je réponds à ses sollicitations, je suis à sa proximité, je lui consacre beaucoup de temps, je le pourris, gâte… il sera moins indépendant… peut être, mais on n’a pas fait des enfants pour les faire garder, ni pour qu’ils deviennent indépendants à 3 ans… Ils auront tout le temps pour apprendre à devenir indépendants, je leur laisse le temps d’être des enfants.