mardi, avril 24, 2007

Voyager avec bébé

Pour préparer le grand voyage en France cet été. On a fait un petit test avec des petits voyages : Washington DC, 4h1/2 de route l’aller simple. C’est le premier voyage du bébé ! C’est aussi pour aller voter.

Il adorait les trajets en voiture, ça le berce… mais là, plus de 4 h de route… il n’aime plus son siège auto… a pleuré pendant presque tout le trajet du retour sans pouvoir être consolé… code de la route oblige…

Biberons : j’ai utilisé les jetables, pratiques, rien à dire. Que les tétines à laver ! Bébé a moins d’appétit durant le séjour. C’est peut-être à cause de la chaleur.

Change : Jetable bien sûr. Pas facile de le changer quand on est dehors, sur l’herbe ou par terre dans les toilettes. Surprise : pas de table de change dans tous les restaurants.
Fesses rouges en rentrant… je m’en doutais un peu, à chaque fois qu’il a eu les fesses rouges, c’est avec les jetables. Et là, avec la chaleur… et le fait que je ne puisse pas le changer souvent, ça n’arrange pas les choses… Encore une fuite avec le jetable ! Je crois que je vais prévoir des vêtements de change pour moi et pour le bébé dans l’avion !

Chaleur : Il a bien transpiré mais ne se plaint pas, dort dans la poussette et quand il est réveillé, on le met dans le Babybjorn. On lui a donné de l’eau, mais il n’en veut pas.

Dans 2 semaines, le 2ème tour des présidentielles… on recommence ! Et oui, c’est comme ça d’être le bébé des routards!

lundi, avril 16, 2007

Le monde des Couches Lavables (suite)


Je ne vais pas redire ce qui se dit sur le net, des pro-lavables et les fabricants des jetables ont des discours trop extrêmes sur les lavables. Après plus de 3 mois d’utilisation, je peux donner mon point de vue plus objectif puisque j’utilise les deux.

Information
Les informations sur les lavables, ça ne manque pas, ça circule sur le net… mais globalement, les gens sont très mal informés et ne comprennent pas mon choix. Je n’étais pas soutenue par le papa qui prenait systématiquement un jetable quand il changeait le bébé, essayait de me dissuader… qui n’a d’ailleurs jamais lavé une couche ! Je n’étais pas soutenue par mon entourage non plus, pour beaucoup, c’est le retour au moyen âge, au mieux, j’ai eu un silence, une copine m’a même fait une remarque stupide « il n’y a pas de Pam**** là où t’habites ? » Il ne faut pas s’étonner qu’il faut justifier sans cesse le choix des lavables, m’enfin, on fait rien de mal, pourquoi il faut le justifier ?


Utilisation
J’ai commencé les lavable quand bébé a eu 2 semaines, de façon progressive. Je n’utilisais que deux ou trois couches lavables par jour au début, une chose est incontestable, les lavables prennent beaucoup de temps, tant au niveau des manipulations qu’au niveau du lavage... le temps justement, j’en avais pas, j’avais beaucoup de choses à apprendre pour prendre soin du bébé, je tâtonnais…
Quand bébé pleurait trop, ou j’étais fatiguée… et hop un jetable. J’ai failli laisser tomber devant tant de lavages… mais vous verrez plus tard pourquoi j’ai tenu bon.
J’ai pris des couches tailles uniques, elles sont en générale trop grandes pour les nouveau-nés. Les cacas liquides au début rendent le nettoyage plus compliqué… mais petit à petit, les couches s’ajustent mieux à la taille du bébé, et les selles plus moulées rendent le lavage plus facile. J’ai décidé d’utiliser les jetables la nuit, car je ne change pas bébé la nuit pour qu’il fasse ses nuits rapidement; et quand on sort car je n’ai pas envie de transporter une couche souillée dans le sac où je mets aussi les biberons (quand bébé pleure, on mélange vite les pinceaux !) et je suis mal à l’aise quand je change bébé ailleurs que sur notre table de change. Je suis toujours à ce rythme, j’utilise en moyenne 40 couches jetables par mois, j’ai 14 couches lavables et je fais un lavage tous les 2-3 jours (7-10 couches par lavage)

Confort
Les jetables gagnent haut la main ! Avec des produits qui transforment les urines en gel et dessoudent les selles pour être absorbées par la couches, bref la sensation « sec »… j’ai été fascinée par toute cette technologie dans la couche jetable… puis je me suis demandée si c’est très sain d’exposer le petit bébé à tous ces produits 24h/24…
Finalement, il me semble que ce petit confort est indispensable pour que bébé ne se réveille pas la nuit par une couche trop mouillée. Et puis, savoir que la peau douce du bébé est en train de macérer dans son pipi pendant plus de 10h (il fait ses nuits)… ça m’empêche de dormir…
Comme les lavables ne permettent pas d’avoir les fesses au sec (les feuilles de protection marchent assez bien mais pas aussi bien que les jetables), en journée je le change souvent. Cela dit, j’ai essayé des jetables d’une marque magasin moins chère, les fesses sont mouillées comme si bébé avait eu une lavable… s’il faut changer bébé aussi souvent avec des jetables, bonjour le porte-monnaie et l’environnement ! Comme bébé n’utilise que peu de jetables, je lui achète des marques connues.

Odeur
Avant l’usage : la lavable n’a pas d’odeur ou sent la lessive et la jetable a un parfum chimique.
Après usage : la lavable a une mauvaise odeur « naturelle », et la jetable une mauvaise odeur « chimique » ce qui donne une fausse impression d’être plus propre. Et on ne reconnait pas forcément un caca.

Erythème fessier
J’aurais tendance à croire que la jetable permettait d’éviter l’érythème fessier car les fesses sont au sec… FAUX, j’ai découvert les fesses rouges du bébé deux fois, après l’utilisation d’une jetable. La sensation « sec » et la « neutralisation » des odeurs n’empêchent pas la décomposition et l’émanation de vapeur d’ammoniac, ça ne fait que assurer les parents et retarder le change…en attendant, les fesses sont attaquées ! C’est le revers de la médaille du confort des jetables…
Il n’y a pas de secret, pour éviter l’érythème fessier, lavable ou jetable, il faut changer bébé souvent, ne pas attendre forcément le prochain repas et immédiatement après un caca, du coup l’odeur des lavables peut aider !
Pour des raisons économiques, on a tendance à faire durer la jetable car elle est perdue après le change…

Manipulations
Pendant le change
Pour chaque change, il y a trois fois plus de gestes à effectuer pour les lavables (couche + papier de protection+culotte de protection).


Après le change
Je ne laisse pas de couche sale dans la chambre du bébé, donc je descends la jetable dans la cuisine ou la lavable à la buanderie. Je lave la culotte de protection en même temps que je me lave les mains après chaque change.

Pour le caca, en fonction de l’ampleur des dégâts, parfois, il n’y a rien à faire de plus, directement à la buanderie ; souvent, ça nécessite un rinçage pour enlever les morceaux ; et parfois, il faut carrément y aller au savon et l’huile de coude (selles liquides, ou la feuille de protection mal mise, tout s’écrase sur la couche…) ! Heureusement ça n’arrive qu'une fois par jour.


Bien après le change
Je prélave les couches seules en cycle rapide avec de l’essence de l’arbre à thé (désinfecte et désodorise) et du bicarbonate de soude (détache et désodorise) puis j’ajoute le reste des vêtements sales pour un cycle normal. Lavage tous les 2-3 jours, 7-10 couches, ce n’est pas les couches qui prennent de la place. Séchage à l’air libre.

Il y a donc beaucoup, beaucoup de boulot pour les lavables !

Economies
J’ai 14 couches que j’ai payé 100 $, culottes de protection 8$ pour 3 petites et 3 moyennes, invariables quelque soient la durée d’utilisation et le nombre d’enfants. Je dépense en jetables 10$ par mois au lieu de 40$. Je sens que je vais bientôt amortir mes couches. Il y a certes une augmentation de consommation d’eau, de lessive et d’énergie, mais sans les couches lavables, j’aurais quand même fait un lavage tous les 2-3 jours, bébé salit tellement ! L’augmentation n’est pas flagrante, vu que les couches ne sont pas volumineuses. Elle vient essentiellement du prélavage séparé, c’est de l’eau froide, en cycle rapide, la consommation d’eau s’ajuste au volume de linge à laver.
Ce qui coute cher, c’est le flacon d’essence d’arbre à thé ! (6 $ pour 15 ml, ca dure plus de 3 mois), et les feuilles de protections pour garder les fesses au sec, elles sont réutilisables, 6$ les 100, je les ai pas encore fini !


Fuites
Toutes les fuites que j’ai eu c’est avec les jetables ! Quand bébé est posé sur le ventre ou quand je l’allaite, s’il fait pipi, c’est fuite assurée, les gros cacas fuient aussi au niveau du dos…les produits chimiques absorbants ne sont présentes qu’à des endroits stratégiques…
Jamais de fuites avec les lavables grâce à la culotte de protection et le coton qui absorbe à l’intérieur comme à l’extérieur de la couche, devant comme derrière.
Résultat : avec une jetable, on ne lave pas la couche mais on risque de laver tout ce qu’il y a autour, le drap, le pyjama, le body, la gigoteuse, la table de change, le bébé, vêtement des parents, les parents… en terme de volume de lavage, on ne gagne pas à tous les coups avec les jetables.

L’âge de propreté du bébé
Mon bébé est trop jeune… il parait que la jetable est trop confortable, bébé ne fait pas la différence entre couche mouillée et couche propre, en tout cas, si c’est vrai, c’est 3 mois à un an de gagné sur un âge moyen de propreté de 2 ans et demi, ce n’est pas rien. Ca a aussi des impacts conséquents sur le porte monnaie et l’environnement ! A suivre…

Fertilité des petits garçons
Une étude allemande réalisée en 2000 conclut que les garçons qui portent des couches jetables ont une température du scrotum plus élevée que celle des enfants portant des couches lavables, ce qui pourrait causer des problèmes de fertilité dans leur vie future.
Franchement je n’y crois pas trop ! De toute façon comment on vérifie ça ?

L’asthme
Une autre étude publiée en 1999 par les Anderson Laboratories montre qu'une souris de laboratoire exposée à diverses marques de couches jetables a été victime de symptômes similaires à l'asthme, ainsi qu'à des irritations des yeux, du nez et de la gorge. Une exposition à des couches lavables n'a pas causé ces symptômes.
C’est peut-être vrai à fortes doses…mais je ne mets pas les couches au visage du bébé, et il n’est pas aussi petit qu’une souris… enfin, comment vérifier ça ?

Impact environnemental
Je garde le plus croustillant pour la fin. Intuitivement, je dirais que la lavable est plus écolo que la jetable (non biodégradable, on doit donc la brûler, ce qui contribue à l’effet de serre). Mais, une étude comparative a été menée en Angleterre par l'agence quasi-gouvernementale nommée Environnement Agency et la conclusion est plutôt étonnante :
Les couches jetables ont le même impact sur l'environnement que les couches lavables et les parents qui utilisent les jetables peuvent se déculpabiliser.

D’abord je ne suis pas d’accord avec la deuxième partie de la phrase car je n’ai jamais vu les parents des jetables se sentir coupables. Ils utilisent naturellement les jetables sans savoir qu’ils pouvaient utiliser les lavables. Ca pollue mais on ne peut pas faire autrement, tout le monde le fait, alors pourquoi se sentir coupable ? Qu’on ne vienne pas déculpabiliser les parents qui ne se sont jamais sentis coupables !
Au contraire, c’est moi qu’on met au banc des accusés, c’est moi qui dois justifier mon choix, comme si je martyrisais mon bébé. Tenter d’offrir un meilleur environnement et une Terre plus propre à ses enfants, c’est pas un beau geste ça ? Pendant des siècles les bébés portaient des couches en tissu, les mères les lavaient inlassablement, à la main en plus ! Les bébés n’étaient pas malades à causes des couches !
Avant d’avoir mon bébé, j’admirais déjà les mères qui n’ont pas choisi la solution de facilité pour préserver l’environnement. Aujourd’hui, je me sens coupable de ne pas pouvoir utiliser les lavables à plein temps… en plus il faut me justifier auprès de mon entourage… J’ai eu très peu d’encouragements, mais plutôt un foncement de sourcils suivi d’un silence.

C’était mon coup de gueule. Maintenant sur l’impact environnemental. Je suis très étonnée de ce résultat curieux. Alors j’ai lu le rapport…

L’étude a été menée sur 2000 familles dont 117 utilisent les lavables. D’entrée de jeux, les dés sont pipés, si l’on veut comparer, on fait 50-50 ! 117 sur 2000, ce n’est pas significatif !

Fabrication des couches
: on a comparé la consommation d’eau du blanchissage des couches en tissu et d’une couche jetable, on en conclut que la lavable consommait 6 fois plus d’eau… oui mais la couche lavable une fois blanchie est utilisée des centaines de fois alors qu’il faut blanchir quelques milliers de couches jetables pour un bébé ! Il faut peut-être comparer les choses comparables… et non une lavable contre une jetable ! En plus la lavable peut être réutilisée sur d’autres bébés sans repasser au blanchissage alors que le blanchissage des jetables demanderait n fois plus d’eau sur n bébés.

L’étude focalisait sur les couches en éponge, jamais entendu parler !

L'étude supposait également que les parents n'utilisaient pas de machines à laver et à sécher à faible consommation d'énergie et qu'ils utilisaient une température de lavage trop élevée. Franchement, beaucoup d’entre nous lavons à moins de 60° utilisons le sèche-linge que si c’est nécessaire. En plus, je ne lave pas les couches séparément. La consommation d’eau et d’énergie liée aux lavables est faible.

Une étude comparative très orientée ! Je ne suis pas d’accord du tout avec la conclusion.

Voilà mes remarques après plus de trois mois d’utilisation. Quand bébé aura la peau moins fragile, j’essayerai de mettre une jetable la nuit pour voir. Mais pour les sorties, toujours jetables, je suis trop maladroite dès qu’on n’est pas sur notre table de change et avec les manips supplémentaires et les gens autour…c’est pas possible. Cela dit, quand je sais que la sortie est rapide, ne dure pas plus de 2 heures, je lui mets une lavable.
Cet été, on part en vacances, 15 heures de vols environ si tout va bien, prévoir une quinzaine de jetables dès fois qu’on loupe la connexion…1 mois et demi chez mes parents, je leur ai pas demandé si je pourrai emmener mes lavables… Et oui, les lavables sont contraignantes, et ne sont pas acceptées par tous !

vendredi, avril 06, 2007

Jaunisse, quand tu nous tiens !

Jaunisse, quand j’ai prononcé le mot. On m’a dit « c’est banal » « c’est très fréquent chez les nourrissons » « il suffit de le mettre sous les lampes »… ma mère m’a dit « toi aussi tu l’as eu, et alors ? » Toutes mes copines dont les bébés sont nés cet hiver l’ont eu, et en parlent avec légèreté. Apparemment il n’y a pas grand-chose à dire. Et bien, c’était un cauchemar pour moi, à tel point qu’il m’a fallu plus de 3 mois pour que j’en parle ici avec plus de sérénité.

La cause : le système de santé américain.

J’ai passé 2 nuits à l’hôpital après l’accouchement. Le taux de bilirubine du bébé était élevé alors avant de quitter l’hôpital, une autre prise de sang a été faite, ce qui était rassurant. Finalement, la conclusion était qu’on pouvait partir. Personne ne nous avait dit qu’il fallait surveiller la couleur du bébé, son alimentation…. Nous sommes partis heureux d’être de jeunes parents, rassurés aussi car une prise de sang a été faite avant de partir et il n’y a pas de consignes particulières.

Deux jours plus tard, visite de routine chez le pédiatre. Le bébé lui semblait un peu jaune (on n’a rien remarqué, nous ), elle nous a envoyé directement faire une prise de sang. A peine rentrés à la maison, le téléphone a sonné le pédiatre a eu les résultats, a prévenu les urgences du service néonatal de l’hôpital qu’on arrivait.

Arrivés à l’hôpital, nous avons fait le circuit de la carte bleue alors que c’est une urgence ! Quand bébé est enfin pris en charge, il était en hypothermie, complément amorphe et ne voulait plus manger… on l’a mis sous les lampes. Ces lampes sont fabriquées par la société de mon mari qui aurait pu s’en procurer à la maison si on savait qu’il y avant un risque de jaunisse, c’est vraiment le comble !

Comme bébé doit prendre le sein environ toutes les 3 heures, j’ai demandé où est ma chambre. Il n’y en a pas ! J’ai du faire la navette toute la journée pour allaiter le bébé. La nuit, je n’ai pas voulu faire la navette, alors j’ai dormi sur un canapé de l’hôpital. La fatigue, je ne savais même pas ce que c’était. Quand on n’a pas le temps d’être fatiguée, on n’est pas fatiguée !

Bébé a passé deux nuits sous les lampes. 2 jours de cauchemar ! On a demandé à ce qu’une infirmière nous rende visite à la maison les prochains jours pour suivre le bébé. La mutuelle a répondu que son taux de bilirubine n’est pas assez élevé pour avoir une visite d’infirmière. Pourtant, j’avais trouvé mon bébé complètement amorphe, mais ça n’était pas suffisamment grave pour avoir une infirmière… quand je pense qu’en France une sage-femme vient à la maison même si le bébé est en bonne santé… moi je devais emmener le bébé encore faible chez le pédiatre tous les 2 jours pendant ses 15 premiers jours en plein hiver. Et à chaque visite, 20$ de copay !

La mutuelle a eu un problème informatique, mon bébé n’existe pas. Les factures sont arrivées chez moi, 16 000 $ ! Pour un tel service ?! Je rêve ! 2 nuits à l’hôpital, nous laisser partir en suspectant une jaunisse, sans nous dire de surveiller la couleur du bébé, 2 autres nuits à l’hôpital pour le bébé et je n’ai même pas eu un lit, pas de repas, pas d’infirmière qui passe à la maison …

Mes copines en France râlent car elles n’ont pas eu beaucoup d’aide du personnel à l’hôpital pour le bain et le change du bébé, qu’il faut payer 4€ de leur poche pour chaque nuit à l’hôpital, qu’elles ont mis du temps à récupérer, que la visite de la sage-femme n’est pas une grande utilité, baby blues… au moins la jaunisse de leur bébé est passée inaperçue car elles sont restées plus d’une semaine à l’hôpital, elles avaient un lit, elles avaient à manger ! Qu’est ce que je devrais dire moi, j’ai repris le volant quand bébé a eu 2 jours, j’ai dormi sur un canapé, je devais aussi me faire à manger car j’allaitais. Pas de visite d’infirmière, ne serait ce pour avoir des conseils ou pour se rassurer. J’ai sorti le bébé par -17° dehors pour aller voir le pédiatre tous les 2 jours.

Le repos, récupérer ses forces ? Je ne me souviens même pas d’avoir été fatiguée et de ne pas avoir de force !

Maintenant que bébé est pleine forme, respire la joie de vivre, j’arrive enfin à en parler. J’étais tellement traumatisée que je ne faisais qu’écouter les plaintes « bénignes » de mes copines.

En ce qui me concerne, plus jamais de bébé aux US !