jeudi, décembre 27, 2007

Sur le pot

Bébé ne passe pas son temps sur le pot. Mais, il ne bouge pas trop sur le pot contrairement à la chaise haute d’où il essaie toujours de s’échapper…

Pendant les quelques minutes où l’on ne peut pas faire grand-chose, et bien on peut le prendre en photo, je ne mets pas les photos où il pousse… il m’en voudra plus tard…
Il a bien compris qu’il faut poser quand on sort la boiboite noire.

Attention, je ne transforme quand même pas les pauses pipi en séances de photos ! Je profite de sa relative immobilité pour le coiffer, couper ses ongles et l'habiller.

dimanche, décembre 23, 2007

La magie du jour de son anniversaire

Ça fait déjà un certain temps que bébé ne fait plus caca dans la couche. Même pendant sa période d’antibiotique où il a eu la diarrhée, il arrive quand même à faire la plupart du temps dans le pot. Ça nous a bien simplifié la vie ! Mais pour le pipi, il le fait indifféremment dans la couche ou dans le pot.
Le jour de son annif, il nous a fait une journée sans faute ! 0 couche mouillée ! Je suis très étonnée, car on est sortis faire les achats de Noël, ça a duré plus de 2h 30, pas possible de proposer le pot, et bien pas une goutte dans la couche !

Le lendemain, je lui ai remis avec plaisir la même couche que la veille au matin. Bon ça n’a duré qu’une journée, mais c’est une journée sans macération de gagné. Bébé n’est pas propre à un an, contrairement à ses parents, mais bon le jour de ses un an, il n’a pas sali une seule couche, c’est quand même bien !

lundi, novembre 05, 2007

Fièvre des tricots

Voilà, après les jambières. J'ai essayé les petits bonnets, chaussettes, mittens, écharpe... J'ai même fait un kit de naissance pour une copine qui va accoucher...

C'est sympa de tricoter de toutes petites tailles, pas besoin de faire un échantillon, le "rendement" est plutôt bon et motivant. Et surtout, on n'a pas peur de se tromper, si ça arrive, il suffit de recommencer sans avoir perdu beaucoup de temps.



Teinture

J'ai pas acheté grand chose à Alex cet été, la conversion Euro / dollar n'est pas à notre avantage... Donc une petite veste en jean, comme il n'a pas fait chaud cet été en France. Elle était blanche... très sympa. Au premier lavage, ma mère la mise avec un truc rouge, la veste est devenue rose avec des tâches rouges... J'étais dégoûtée, la veste toute neuve à peine portée et déjà prête pour servir de torchon !

Je me suis dit, pourquoi pas la teindre, après tout je n'ai plus rien à perdre... à condition que la teinture ne soit pas trop excessive... et bien, la boite de teinture coûte moins de 2$. J'ai choisi la couleur bleue jean. Jouons à l'apprenti sorcière... pour commencer il faut une grande casserole... mais je ne suis pas sure qu'après la teinture, on puisse réutiliser la casserole pour la cuisson... Alors, j'ai versé de l'eau chaude dans une bassine... et j'ajoute régulièrement de l'eau chaude pour maintenir la température. Ca dilue le bain, mais comme j'ai trop de teinture pour la petite veste, ça devrait être bon...

Voilà le résultat. La couleur est uniforme, mais ça ne couvre pas les tâches. Sur du bleu, les taches sont beaucoup plus discrètes.



mercredi, octobre 17, 2007

Jambières en folie


L'hiver arrive... j'angoisse déjà à l'idée d'habiller bébé, en ce moment, il bouge énormément, parfois pour mettre une couche il faut 4 bras... et 30 min, il a le temps de nous faire un pipi sur la table à langer... c'est infernal !

J'ai pas envie de lui mettre un collant, d'autant plus qu'il sont plutôt ...roses.... l'an dernier, je lui ai mis deux pantalons... avec celui de l'intérieur qui remonte tout le temps. Et quand il faut le changer, il y a 2 pantalons à enlever...Un pantalon épais ? je limite le choix de pantalon, déjà qu'il n'y a pas grand-chose pour les bébés garçons. Cela dit, si je trouve un pantalon épais et qui me plaît, je le prendrais...

Alors, certaines mamans optent pour les jambières. C'est une longue chaussette simplifiée ouverte, facile à tricoter. J'ai trouvé le principe sympa, ça tient chaud et pas besoin de l'enlever systématiquement. Ca simplifie le change, et pour les bébés qui font de l'HNI ou qui vont au pot, les jambes sont gardées au chaud, c'est quand même plus agréable !

J'ai fait plusieurs essais, des jambières trop large, trop étroite, long longue, trop courte... j'ai enfin le gabarit pour les jambes d'Alex. Pour éviter de se prendre la tête avec la largeur, il faut prendre une matière plus élastique, j'ai pris de l'acrylique... il y a le choix en couleur, mais c'est pas aussi extensible que de la laine... J'ai pas fini, j'essaie d'autres motifs, couleurs...

lundi, septembre 24, 2007

Recall

A l'entrée des magasins, il y a un panneau d'affichage avec tous les produits défectueux qu'il ne faut plus utiliser. Et il y en a plein, jouets, aliments, des produits d'entretien... Les produits nouveaux sortent tous les jours, sans avoir été bien testés, j'ai vraiment l'impression que les consommateurs servent des cobayes...

Déjà 4 rappels pour les produits de bébé... 2 jouets, 1 siège auto, 1 céréale bio pour bébé ! C'est scandaleux, tant de défauts sur les produits pour bébé, en plus sur les produits de sécurité et de l'alimentation bio. Quand ça arrive, il faut vérifier le n° de série, le code barre... ensuite contacter le fabricant (le magasin ne prend pas en charge les rappels), démonter le produit selon les consignes, envoyer une pièce du produit au fabricant (frais de port à notre charge !), tout ça pour obtenir un simple remplacement sans aucun dédommagement ! C'est honteux, on sort un produit sur le marché qui est dangereux, le consommateur le paie plein pot, perd du temps et de l'argent pour son remplacement... on reçoit juste une lettre d'excuse.

Moralité : il vaut mieux préparer ses petits pots, préférer les jouets d'occasion (les produits sont déjà testés sur site en temps réel), si jamais ça pète, on est content de pas l'avoir payé au prix fort et on ne perdra pas son temps à le remplacer.

vendredi, septembre 21, 2007

Mangeons Bio!

Je l'ai jamais mentionné, mais les fruits et légumes sont très chers ici, la demande est peut être plus faible, les gens préfèrent les fast-food ( y'en a un tous les 10 mètres), les plats préparés et le barbecue.

Pour les petits pots du bébé, il faut des fruits et légumes bio... ce qui est évidemment plus cher encore, jusqu'à deux fois plus cher. Mais on trouve de tout ici, tous les fruits et légumes conventionnels ont leur équivalents en bio. Ce qui n'est pas le cas en France... j'ai passé mes premiers jours de vacances à chercher les légumes bio, j'ai trouvé carottes et pommes de terre, pas de poireau, ni céleri, ni bananes, courgette... quand je vais dans des boutiques bio, les produits ne sont pas très frais... et les prix varient de 3 à 4 fois voire 10 fois le prix des mêmes produits "conventionnels"! J'ai fini par téléphoner à des mamans pour savoir comment elles font... au fait, elles achètent bio quand il y en a, sinon elles se contentent des produits normaux. J'ai donc fait la même chose pour ne pas passer mes vacances à chercher les introuvables légumes bio.

Je remarque que les produits frais bio ne sont pas plus chers ici voire un peu moins chers qu'en France, et on a le choix. Puisque les légumes conventionnels sont chers à Pittsburgh et pour légèrement plus cher, on a des légumes bio, autant manger bio, profitons en ! En France, on n'aurait pas pu se payer un tel luxe, les produits n'existent pas, et quand on trouve la perle rare, elle n'est pas fraîche et bien plus chère, on décide finalement de ne pas acheter !

mercredi, septembre 19, 2007

Qu'a t-on fait du rideau d'Aurélie ?

Aurélie a acheté un rideau dans le rayon "as is" chez Ikéa. Elle voulait se faire la main avec ce magnifique tissu pour une chambre de garçon. C'est tout de même dommage, alors je l'ai récupéré en comptant faire une housse de coussin d'allaitement... Je n'ai pas eu le temps de faire la housse... Alex en grandissant n'a plus besoin du coussin pour s'asseoir.
Ce rideau a servi de rideau chez mes parents car sa chambre n'était pas assez sombre en journée pour faire la sieste.
Un jour, j'ai trouvé dans un magasin en France une douillette magnifique mais hors de prix (et oui, le $ est bas). Au fait, comment dit on douillette en Américain ? Ca ne se dit pas car les ricains chauffent leur maison à 23° en hiver, y'a même pas besoin de pyjamas ! Je voulais l'acheter malgré son prix, car je sais que je ne trouverai pas une douillette aux US... c'est là que j'ai pensé au rideau...
J'ai acheté la douillette, il faut bien un modèle ! Et j'ai... enfin ma mère a découpé les 4 morceaux de tissu en conservant le dragon, la garniture est une vieille couverture, on a acheté une fermeture à éclair longue... et voilà le travail:





Coût de l'opération: 4 euros à tout casser. La longueur est ajustable avec des velcros derrière, le modèle dit que ça va jusqu'au 36 mois. Enfin, la douillette achetée est rendue dans son emballage en moins de 2 jours.

dimanche, septembre 16, 2007

Doudou inattendou ??

Bébé adore se mettre debout à l'aide des barreaux du lit et sautiller. Mais quand il se fatigue, il se laisse tomber en arrière, la tête contre les barreaux... le tour de lit n'est plus très efficace. Alors j'ai cherché une peluche en forme de polochon à mettre contre les barreaux pour amortir la chute.

Hier, j'en ai trouvé chez Ikéa, un Hippo rouge ou un Croco vert. J'ai laissé choisir Bébé: Hippo rouge, mais non c'est pour les filles. Alors j'ai interverti les 2 peluches en approchant celle que je préfère, le Croco vert. Il a quand même pris l'Hippo avec des petits pois... et il ne veut plus la lâcher, il tient bien l'Hippo malgré sa taille! il n'a même pas voulu le lâcher pour passer à la caisse!

A la maison, il hurle de joie en revoyant Hippo, et il s'est endormi contre lui sans pleurer. Depuis une semaine, il s'endort en pleurant et hurlant, j'ai beau le bercer, chanter, il ne veut pas dormir. C'est un vrai soulagement de le voir s'endormir paisiblement.
Ce matin, il s'est endormi en douceur sans que je reste dans sa chambre. Quand il voit son Hippo dans le lit, il se penche pour aller dans le lit, alors que l'entrée dans la chambre le faisait pleurer...

J'ai pas acheté cette peluche pour en faire un doudou... il en a plein de doudous potentiels dans son lit (des cadeaux, des achetés, des fabriqués par la boite de mon mari, de la banque aussi) mais je crois qu'il a choisi... et pas un tout petit... un énorme qu'on ne risque pas d'oublier dans un coin et qui rentre dans la machine mais tout seul !



vendredi, septembre 14, 2007

Hygiène Naturelle Infantile... kézako?


Ca fait du bien de mettre un nom sur ce truc dont ma mère me parle depuis la naissance d'Alex. Quand elle m'en avait parlé au téléphone, j'écoutais à moitié, ça me paraissait pas rationnel. Pendant les vacances chez mes parents, elle l'a mis en pratique, ça marche bien, je dois bien l'avouer.

En cherchant les couches lavables sur le net, je suis tombée sur le site diaperfree.com où on parle de l'HNI (Evacuation Communication). C'est amusant, j'ai l'impression de lire ma mère... sauf que ma mère n'écrit pas en Anglais...
J'ai vu aussi des sites en Français, un peu moins détaillés, mais ils disent la même chose. D'instinct, un nourrisson ne fait pas sur lui même, je me souviens quand Alex n'avait que quelques jours, il faisait quand je le changeait. Ne connaissant pas l'HNI, je me dépêchais de refermer la couche pour "sauver les meubles", très vite il a appris à faire dans sa couche... Comme ils disent si bien, comment apprendre à un enfant de 2 ans à être propre et à ne pas faire dans sa couche alors qu'au début de sa vie, on lui a appris à faire le contraire ? C'est déroutant pour un bébé !

Les bébés émettent des signaux avant de le faire, un son, un frisson... Alex frissonnait avant de faire pipi, mais comme beaucoup de parants, je l'ai ignoré en se disant qu'il est bien protégé par la couche...

La méthode est exactement la même que celle que ma mère m'a montré... a ceci près que ma mère parle d'apprentissage alors que c'est plutôt une communication. On lave moins de couches, fini les fesses rouges mais beaucoup de rires.

Quand Alex a commencé, il avait déjà 7 mois, on avait déjà loupé la période favorable pour commencer l'HNI ( avant 4 mois). Ben oui, j'ai pas écouté ma mère, ni les signaux de mon bébé... Il a déjà pris l'habitude de faire dans la couche, et ne pas émettre de signaux, pire, il est mobile, donc quand il est de mauvaise humeur, il se cambre et cherche à s'échapper... Mais rien n'est perdu, car il est au lavable, la sensation d'humidité l'encourage à faire dans le pot (qui est une bassine ou la baignoire), et il a bien compris ce que l'on souhaite qu'il fasse en entendant "chuuuuuuuuuuuuuuuuuuu". Il y a presque toujours un pipi, même tout petit.

http://www.white-boucke.com/reviews/ipfrench.html

Les couches lavables à la mode ?

Moi qui me croyais seule à adopter les lavables à la naissance d'Alex, et bien, j'ai l'impression que c'est en train de changer. Une collègue à mon mari (que je ne connais pas) a même passé une commande de lavables livrée chez nous pour qu'on la lui apporte en France. Il parait que c'est moins cher aux US.
J'ai une cousine qui l'utilise aussi sur son bébé de 6 mois. D'ailleurs, c'est chez elle où j'ai découvert un autre système de lavable "Hong Kong Style". Ce n'est pas le système que j'ai, couche + culotte de protection, ce n'est pas un tout en un, ce n'est pas une couche à poche. C'est un truc hybride, une couche à poche imperméable avec un insert; sauf que la partie imperméable ne se lave pas car elle reste sèche et se rince comme ma culotte de protection. L'insert n'est pas rectangulaire mais une couche "chinoise" carrée que l'on plie en rectangle pour l'insérer dans la couche. Je n'y vois que des avantages, d'abord on ne lave pas toute la couche comme les tout en un ou les couches à poche, seule la partie absorbante est lavée, en suite, l'insert se déploie, donc se lave et sèche plus facilement. Il faut compter plus de 24h de séchage à l'air libre pour mes couches à 4 épaisseurs par temps sec, j'ai parfois recours au sèche-linge par temps humide. Cette couche HK style, une fois préparée se met comme une couche jetable, pas de manip supplémentaires, les miennes, il faut mettre une culotte de protection en plus... Du coup, on peut l'utiliser pour les sorties, ce n'est pas plus compliqué pour le change, car le pliage se fait avant le change. Je crois que c'est le seul système toléré par les crèches, la puéricultrice la change normalement comme si c'était une jetable sauf qu'il faut garder la couche dans un sac imperméable.

Je suis complètement séduite, problème, j'ai cherché sur les sites en Anglais et en Français, ça n'existe pas... c'est vendu uniquement en Chine, non seulement il faut savoir lire le chinois simplifié, il faut aussi écrire le chinois avec un clavier américain... j'ai fait des copier coller... Il faut aussi se faire livrer en Chine et les faire envoyer par des amis en Chine... Niveau prix, c'est le même chiffre en yuen, donc 10 fois moins cher ! Les inserts se vendent par paquet de 10 pour 50 yuen... Pour faire un lot de 20 couches de la naissance jusqu'à la propreté, il faut 3 couches à poches de chaque taille, 6 si on veut préparer toutes les couches de la journée pour la crèche, compter entre 25 et 50 euro, dérisoire comparé au Pamprout ! Les frais de port risquent d'être plus élevé que le prix des couches! Quant au papier de protection, ça existe aussi par paquet de 100 pour un prix dérisoire, ils sont réutilisables, mais rien ne dit qu'ils sont biodégradable...

A ce prix là, ça ne vaut même pas le coût de les coudre soi-même !

mardi, août 14, 2007

Couches lavables en appartement ?

Je pensais que je n'y arriverais pas. J'ai donc envisagé les jetables chez mes parents à Paris pendant les vacances. J'ai mis dans mes valises des Pamprout et des lavables au cas où... les fesses du bébé ont parlé, elles ne veulent pas des Pamprout. Mes parents n'ont même pas hésité une second en voyant les fesses du bébé, ils apprennent comment manipuler et laver les couches et coopèrent. Finalement, en s'organisant bien, on trouve une solution pour stocker et sécher dans un espace limité.

On lui laisse parfois les fesses à l'air libre, ou juste un short de bain. Il adore ça, faire pipi par terre. Et c'est plus facile d'essuyer le sol que de laver les couches ! Surtout qu'à chaque accident les grands-parents sont morts de rire !

L’apprentissage de la propreté

Je sais que c’est trop tôt pour parler de ça, bébé n’a que 7 mois! Tout le monde s’accorde à dire que c’est pas avant 18 mois quand bébé saura monter les marches d’escaliers, alors il aura le contrôle des muscles pour retenir les selles et les urines…

Chez mes parents, ils s’étonnent que j’utilise autant de couches tous les jours… il paraît que je n’utilisais qu’une couche par jour ! Et j’étais presque propre à un an ! Je portais une couche la nuit, le reste de la journée, je passais les fesses à l’air, on me mettait au pot régulièrement, les accidents s’effacent à coups de serpillière. C’était beaucoup de boulot, mais je n’ai jamais eu de fesses rouges.

La puéricultrice à la PMI m’a dit de laisser les fesses à l’air le plus longtemps possible, ça m’a fait sourire mais il se trouve que ça se fait vraiment. Ma mère me dit : «les fesses sous la couche 24h/24 pendant 7 mois, pas étonnant que ses fesses se décomposent ! »
Oui, mais tout le monde fait comme ça, j’ai pas vu de bébé jouer sans couche ! Et on ne les met pas au pot tout bébé ! Je me souviens d’un article qui parlait justement de l’impact environnemental des couches, certes les lavables polluent moins mais la seule façon de réduire considérablement la pollution des couches, c’est de rendre les bébés propres le plutôt possible, ce qui n’est absolument pas la tendance car l’âge de la propreté a reculé d’un an par rapport à la génération précédente !

Ma mère me montre ce qu’elle faisait. Bébé joue par terre les fesses à l’air, régulièrement, on le « suspend » au dessus d’une bassine, et on sifflote. Plus d’une fois sur deux, il y a un pipi, il ne contrôle pas ses muscles mais le sifflement lui donne envie, je crois que c’est un réflexe… il a même fait un caca! Pas d’accident ce premier jour d’essai, on a bien rigolé. Il n’a une couche que pour sortir et quand il dort, et elle n’est pas forcément mouillée. Du coup, j’ai moins de couches à laver…

PMI

Avec les fesses rouges du bébé, je suis allée dans une PMI, en se demandant si on allait me recevoir, je n’habite pas en France, je n’ai pas de sécu en France. Mais bon, comme je connais aucun pédiatre, elle pourrait au moins m’indiquer des noms même si je n’ai pas de consultation.

J’ai été agréablement surprise, car on m’a reçu avec gentillesse sans me demander aucun papier. J’ai pu poser toutes mes questions, avoir tous les conseils et peser le bébé.

C’est une structure intermédiaire judicieuse et agréable car en tant que jeune maman, je ne suis pas toujours en mesure de juger la gravité des maux de mon bébé, alors aux US, au moindre doute, je prends RDV avec le pédiatre, comme c’est toujours urgent, on me glisse entre deux RDV. Et très souvent ce n’est pas grave, le médecin jette un coup d’œil, ne touche même pas le bébé et donne son verdict. Puis on paie les 35$ de franchise à chaque consultation! J’ai déjà payé des consultations pour des pesées, je crois qu’avec tout ce que j’ai payé, je peux acheter une pèse-bébé de précision ! Pour le PMI, pas de RDV, pas de paiement et pas de circuit carte bleue comme aux urgence de chez moi !

Chapeau bas !

mardi, juillet 10, 2007

Confection des couches


J’ai refait deux couches avec la méthode tunnel et juste deux épaisseurs pour la garniture. Ca marche trop bien! La couche n’est pas trop grosse et elle est élastique !!
Ca se met sans le papier de protection, car le polaire garde les fesses au sec et ne s'assroche pas au caca. J'ai juste secoué la couche au-dessus des toilettes et tout est parti !
Le scratch 4 cm me semble un peu juste, j’achèterai du 5cm.

samedi, juillet 07, 2007

Confection d'une couche lavable

L’utilisation des couches lavables devient de plus en plus facile, d’une part parce que je maîtrise mieux les gestes et d’autres part, les selles sont moulées, il n’y a pratiquement plus de rinçage des couches après chaque caca.

Il m’arrive aussi de sortir avec les lavables et de changer le bébé dehors, ce n’est pas très compliqué, mais une couche mouillée pèse très lourd dans le sac… donc je ne le fais pas tout le temps.

Du coup, ma quinzaine de couche commence à être juste. Je ne veux pas lancer une machine pas pleine à cause des couches qui manquent, pas très écolo ! J’ai commencé à regarder la vente des couches pour en commander au moins une demi-douzaine… Et puis, je me suis dit, maintenant que j’ai des copines qui ont des machines à coudre, je la forme des couches sous mes yeux en 15 exemplaires, j’ai des vieilles serviettes que je n’ose même pas proposer à mes invités, je connais les sites qui donnent des explications sur la confection des lavables… il me manque plus que l’élastique et le velcro. Qu’est ce que j’attends pour me lancer dans la fabrication des couches ? Essayons avant de passer une commande qui me coûtera beaucoup plus cher. Et qu’on ne vienne pas me dire que la consommation d’eau pour la fabrication d’une couche en coton est énorme car je la fabrique à partir d’une serviette qui a déjà bien vécu !

En plus, j’ai trouvé une vieille couverture en polaire offerte par Yves Rocher… je vais faire l’intérieur de la couche avec du polaire. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’eau perle sur le polaire qui n’est absolument pas absorbant, il laisse traverser l’eau et est toujours sec, les fesses du bébé restent au sec, en plus c’est doux. Il parait que les selles ne s’accrochent pas au polaire… Bref, le polaire, que des avantages, inutile de dire que c’est plus cher aussi.

J’ai passé la journée avec une copine qui a la machine mais qui apprend à coudre. On a bien rigolé entre débutantes. Une qui lit sur le PC et le manuel de la machine, l'autre qui coud...

Voici la couche prototype.Je la trouve un peu épaisse, j’ai mis 3 couches de serviette en garniture, 2 auraient suffit… en plus, elle met plus longtemps à sécher… J’ai pas assez tiré sur l’élastique, la couche n’a pratiquement pas d’élasticité… je dois améliorer ma technique, je n’avais pas vraiment fait de la couture avant… globalement, je suis assez contente de cette première couche. Je suis prête à me lancer dans la fabrication en série...

La couche n’a pas loupé son baptême, plus de 4h d’utilisation, elle est toute saturée mais pas de fuite, le velcro tient. Le polaire est quand même un peu humide, mais bien moins que le côté serviette. Les selles ne s’accrochent pas, après un petit rinçage, même les tâches sont parties. Par contre, la couche mouillée, qu’est ce qu’elle est lourde !

vendredi, juin 29, 2007

Chute

Une copine m’avait dit : « tu verras, la première chute, c’est toujours impressionnant » J’ai retenu cette phrase tout en espérant que ça n’arrivera pas…

Hier, j’ai eu la grosse frayeur de ma vie, Alex est tombé de mes bras !

Alexandre a encore projeté sa purée partout hier midi, et il en a gardé sous le cou. Après son biberon, je l’ai changé de la tête aux pieds. Je n’ai toujours pas déjeuné. Je l’ai porté jusqu’au bureau pour chercher un papier. Pendant une seconde, je l’ai tenu d’un seul bras et à ce moment là il s’est penché vers l’extérieur. D’habitude, j’arrive toujours à le rattraper avec l’autre bras quand il se penche comme ça. Mais là, il a été trop rapide et trop fort et mon énervement, ma fatigue et ma faim n’aidant pas… boum !! Tombé à la renverse, la tête en premier de 2 fois sa hauteur ! Il a hurlé, je n’ai pas trouvé de blessure apparente, mais je ne sais même pas où il a mal… la tête c’est sûr… les bras ? la nuque ? les côtes ? Ca s’est passé tellement vite que je ne sais même pas s’il a cogné le meuble du bureau…

Reflexe de secouriste, ne pas le bouger, je l’ai laissé allongé sur le sol, il n’avait pas de vêtements sur lui, je n’avais même pas fini de le changer. Je ne sais même plus qui appeler, le pédiatre ? 911 ? J’ai appelé mon mari, j’ai du m’y reprendre 3 fois pour dire que Alex est tombé… en anglais, j’aurais cafouillé ! Il m’a dit qu’il sera là dans 30min. Alex s’est retourné tout seul quand j’étais au téléphone, il était sur le ventre, il a arrêté de pleurer, et j’ai vu qu’il contrôlait bien ses membres, respirait normalement…ouf, pas de dégâts sur la colonne, je ne sais rien pour les côtés, mais les poumons n’ont rien.

Je l’ai habillé du coup et je l’ai mis au lit. J’ai vu quelques égratignure sur lui, j’ai dû le griffer en voulant l’attraper, mais pas de bleus. Il s’est endormi… ça m’inquiétait! Un peu plus calme, je réfléchissais, le pédiatre, ce n’est pas la peine, il m’aurait envoyé aux urgences, allons directement aux urgences. J’ai appelé ma copine dont le bébé avait fait une chute, elle m’a rassurée, pas de perte de connaissance immédiate, pas de vomissements, donc rien d’inquiétant, cela dit, il vaut mieux faire une radio.

Alors, on est parti aux urgences avec mon mari. Circuit carte bleue comme d’habitude avant qu’une infirmière vienne évaluer la gravité de la situation !! Alex est réveillé, mais on dirait qu’il est un peu sonné, il nous souriait plus… Les médecins n’ont rien trouvé d’inquiétant mais préfèraienttout de même faire une tomographie. En attendant, Alex a récupéré sa forme… La tomographie a révélé aucune hémorragie, ou de fissure. Les médecins n’ont pas trouvé de signes inquiétants durant les heures d’observation.

Il a pris son goûter à 18h puis dodo jusqu’à ce matin. Il a voulu refaire la même chose ce matin, il a la tête dure ce petit gars !

samedi, juin 23, 2007

Classement de l'OMS - les meilleurs soins de santé dans le monde par pays

Avant de venir, j’aurais dit la France devant les US, mais après ce que j’ai vécu, je dirais plutôt la France loin devant les US. Et bien le classement de l’OMS a confirmé mes craintes…
La France est placée en première position et les US 37ème !!!
Certains pays d’Asie, de l’Amérique Latine et même d’Afrique sont devant les US ! Un grand pays puissant et riche mais qui se soigne mal. Si je ne l’avais pas vécu, je n’aurais pas cru ! Venant de France, je comprends pourquoi je trouve le personnel médical bizarre voire louche ici, manque d’information, manque de prévention, manque de sérieux.
En ce qui concerne les dépenses de santé, les US sont en premier !
Moralité : aux US, on paie très cher pour un soin minimal !

mardi, juin 05, 2007

Encore ce fichu système de santé américain !

Toutes mes copines tombent enceintes en ce moment… même celles qui disent qu’elles n’en veulent pas toute de suite…attention Mesdames les copines!!

Justement une copine brésilienne, assez carriériste était en quasi-dépression quand elle ne trouvait pas de boulot. Elle a finalement trouvé un poste qui lui convenait, elle était heureuse et épanouie ! Quand elle m’a annoncé sa grossesse, je n’y croyais pas. Je la sentais pas prête pour lâcher sa carrière. Mais je partage sa joie de la grossesse.

La semaine dernière, elle m’a annoncé qu’elle avait le placenta praevia. Je sais que j’ai déjà entendu parler de ce problème, mais je ne me rendais pas compte de la gravité d’autant plus qu’elle m’a annoncé la nouvelle avec beaucoup d’optimisme. Alors, j’ai tenté de la rassurer comme je pouvais.

Au retour à la maison, j’ai cherché sur Internet…
Le placenta s'insère, normalement, au fond de l'utérus. On parle de placenta bas inséré s'il s'est installé dans la moitié inférieure de l'utérus (et non au fond) au cours des deux premiers trimestres de la grossesse et, si cette anomalie ne s'est pas corrigée d'elle-même, de placenta praevia au 3ème trimestre. On distingue alors le placenta praevia central (qui recouvre complètement l'orifice interne du col de l'utérus), empêchant l'accouchement par les voies naturelles, du placenta praevia marginal (où le placenta affleure l'orifice du col), rendant possible un accouchement par les voies naturelles. Le placenta praevia expose à des risques d'hémorragie et de prématurité.

La pauvre, comme il lui est déconseillé de sortir, de faire le ménage et de travailler, je vais essayer d’aller la voir souvent pour pas qu’elle s’ennuie.

Elle m’a raconté qu’on a découvert ce problème à l’échographie en début de grossesse… cette écho qui n’est pas obligatoire, que je n’ai pas eu, on lui a prescrit car elle a prétendu qu’elle ne connaissait pas la date de ses dernières règles. Du coup, on en fait une pour savoir la date d’accouchement prévue. Si elle n’avait pas eu cette écho, il faudrait attendre la seule écho obligatoire vers la 22ème semaine ou une hémorragie pour déceler le placenta praevia ! Le repos salutaire ne commencerait qu’à ce moment là… ça fait froid dans le dos !

dimanche, juin 03, 2007

Partir ? Pourquoi faire ?

Comme je dois souvent justifier mon choix d'expatriation. J'ai trouvé une maman expat sur internet, Lea de Californie. Elle a en quelques mots résumé notre état d'esprit.

"... Il faut prendre l'expatriation comme un plus et non comme une perte, et tout se passe bien.
Je pense qu'on a toutes un certain nombre de points communs :

- ouverture d'esprit

- absence de jugement

- la curiosité

- l'envie de partager, de découvrir

- et une philosophie positive de la vie : le bonheur, ca se trimballe avec soi. "

C'est court et précis, j'adore ! C'est la pensée du jour !

lundi, mai 21, 2007

Le monde des couches lavables (suite 2)

J’ai essayé de mettre une couche lavable la nuit. Les fesses vont bien mais bébé ne dort pas aussi longtemps. L’humidité excessive doit le réveiller… Alors, toujours jetable la nuit.

Ce matin, j’ai retrouvé bébé tout mouillé. La couche jetable a encore fuit ! Cette fois même les peluches ont pris… journée de lavage en perspective ! J’ai l’habitude maintenant… MAIS c’est différent aujourd’hui… la couche s’est déchirée, j’ai retrouvé des granules de gel sur lui. J’ai eu très peur tout d’un coup, ce gel n’a pas bonne réputation, tant qu’il reste dans la couche, je ne suis pas trop inquiète, mais j’en ai trouvé en contact direct avec la peau au niveau du ventre. Comme il met tout sans sa bouche, je ne suis pas sûre qu’il n’ait pas mangé…

J’ai recherché sur le net les informations sur ce gel. Je suis tombée sur des sites écolo, pro lavable à fond… la couche jetable est potentiellement dangereuse même avant la déchirure… ça ne m’aide pas beaucoup…

Le site de Pamprout France ne communique pas sur ce gel, c’est rassurant…
J’ai trouvé des informations sur le site de Pamprout Canada, le français est bizarre, mais c’est mieux que rien.

Sécurité et entreposage

Changement de couche sécuritaire

Vous achetez les jouets les plus récents, et les bébés finissent par jouer avec des riens - comme des couches. Il est important de laisser les couches où elles doivent être: sur la partie inférieure de votre bébé. Ne laissez pas votre bébé mettre une couche dans sa bouche. Jetez toute couche qui est déchirée ou descellée ou lisez l'étiquette d'avertissement sur tous les sacs.
Faits sur le gel de couche
AGM est la gélification absorbante qui est largement utilisée dans le matelassage des couches afin qu'elles absorbent les liquides. Il est parfaitement normal de voir de cette gélification sur la peau de temps à autre, surtout si la couche est très saturée. Elle peut être facilement enlevée en essuyant la peau de votre bébé. Cette matière sert depuis longtemps dans une variété de produits et se trouve dans les Pampers depuis plus d'une décennie. La gélification absorbante est étroitement reliée à des ingrédients répandus dans les cosmétiques, dans le traitement des aliments et sert comme liant dans les capsules de médicaments.


Ce n’est pas très clair… ce que je retiens,
* Une déchirure n’est pas rare, et si ça arrive, il faut jeter la couche
* Le gel en question, on en trouve partout ailleurs, on ne dit rien sur sa toxicité.

Ca me rassure pas mais je l’emmène pas à l’hosto toute de suite. Il en a mangé du caca, pipi, j’ai bien rigolé, mais le gel, ça ne rigole plus…

mardi, avril 24, 2007

Voyager avec bébé

Pour préparer le grand voyage en France cet été. On a fait un petit test avec des petits voyages : Washington DC, 4h1/2 de route l’aller simple. C’est le premier voyage du bébé ! C’est aussi pour aller voter.

Il adorait les trajets en voiture, ça le berce… mais là, plus de 4 h de route… il n’aime plus son siège auto… a pleuré pendant presque tout le trajet du retour sans pouvoir être consolé… code de la route oblige…

Biberons : j’ai utilisé les jetables, pratiques, rien à dire. Que les tétines à laver ! Bébé a moins d’appétit durant le séjour. C’est peut-être à cause de la chaleur.

Change : Jetable bien sûr. Pas facile de le changer quand on est dehors, sur l’herbe ou par terre dans les toilettes. Surprise : pas de table de change dans tous les restaurants.
Fesses rouges en rentrant… je m’en doutais un peu, à chaque fois qu’il a eu les fesses rouges, c’est avec les jetables. Et là, avec la chaleur… et le fait que je ne puisse pas le changer souvent, ça n’arrange pas les choses… Encore une fuite avec le jetable ! Je crois que je vais prévoir des vêtements de change pour moi et pour le bébé dans l’avion !

Chaleur : Il a bien transpiré mais ne se plaint pas, dort dans la poussette et quand il est réveillé, on le met dans le Babybjorn. On lui a donné de l’eau, mais il n’en veut pas.

Dans 2 semaines, le 2ème tour des présidentielles… on recommence ! Et oui, c’est comme ça d’être le bébé des routards!

lundi, avril 16, 2007

Le monde des Couches Lavables (suite)


Je ne vais pas redire ce qui se dit sur le net, des pro-lavables et les fabricants des jetables ont des discours trop extrêmes sur les lavables. Après plus de 3 mois d’utilisation, je peux donner mon point de vue plus objectif puisque j’utilise les deux.

Information
Les informations sur les lavables, ça ne manque pas, ça circule sur le net… mais globalement, les gens sont très mal informés et ne comprennent pas mon choix. Je n’étais pas soutenue par le papa qui prenait systématiquement un jetable quand il changeait le bébé, essayait de me dissuader… qui n’a d’ailleurs jamais lavé une couche ! Je n’étais pas soutenue par mon entourage non plus, pour beaucoup, c’est le retour au moyen âge, au mieux, j’ai eu un silence, une copine m’a même fait une remarque stupide « il n’y a pas de Pam**** là où t’habites ? » Il ne faut pas s’étonner qu’il faut justifier sans cesse le choix des lavables, m’enfin, on fait rien de mal, pourquoi il faut le justifier ?


Utilisation
J’ai commencé les lavable quand bébé a eu 2 semaines, de façon progressive. Je n’utilisais que deux ou trois couches lavables par jour au début, une chose est incontestable, les lavables prennent beaucoup de temps, tant au niveau des manipulations qu’au niveau du lavage... le temps justement, j’en avais pas, j’avais beaucoup de choses à apprendre pour prendre soin du bébé, je tâtonnais…
Quand bébé pleurait trop, ou j’étais fatiguée… et hop un jetable. J’ai failli laisser tomber devant tant de lavages… mais vous verrez plus tard pourquoi j’ai tenu bon.
J’ai pris des couches tailles uniques, elles sont en générale trop grandes pour les nouveau-nés. Les cacas liquides au début rendent le nettoyage plus compliqué… mais petit à petit, les couches s’ajustent mieux à la taille du bébé, et les selles plus moulées rendent le lavage plus facile. J’ai décidé d’utiliser les jetables la nuit, car je ne change pas bébé la nuit pour qu’il fasse ses nuits rapidement; et quand on sort car je n’ai pas envie de transporter une couche souillée dans le sac où je mets aussi les biberons (quand bébé pleure, on mélange vite les pinceaux !) et je suis mal à l’aise quand je change bébé ailleurs que sur notre table de change. Je suis toujours à ce rythme, j’utilise en moyenne 40 couches jetables par mois, j’ai 14 couches lavables et je fais un lavage tous les 2-3 jours (7-10 couches par lavage)

Confort
Les jetables gagnent haut la main ! Avec des produits qui transforment les urines en gel et dessoudent les selles pour être absorbées par la couches, bref la sensation « sec »… j’ai été fascinée par toute cette technologie dans la couche jetable… puis je me suis demandée si c’est très sain d’exposer le petit bébé à tous ces produits 24h/24…
Finalement, il me semble que ce petit confort est indispensable pour que bébé ne se réveille pas la nuit par une couche trop mouillée. Et puis, savoir que la peau douce du bébé est en train de macérer dans son pipi pendant plus de 10h (il fait ses nuits)… ça m’empêche de dormir…
Comme les lavables ne permettent pas d’avoir les fesses au sec (les feuilles de protection marchent assez bien mais pas aussi bien que les jetables), en journée je le change souvent. Cela dit, j’ai essayé des jetables d’une marque magasin moins chère, les fesses sont mouillées comme si bébé avait eu une lavable… s’il faut changer bébé aussi souvent avec des jetables, bonjour le porte-monnaie et l’environnement ! Comme bébé n’utilise que peu de jetables, je lui achète des marques connues.

Odeur
Avant l’usage : la lavable n’a pas d’odeur ou sent la lessive et la jetable a un parfum chimique.
Après usage : la lavable a une mauvaise odeur « naturelle », et la jetable une mauvaise odeur « chimique » ce qui donne une fausse impression d’être plus propre. Et on ne reconnait pas forcément un caca.

Erythème fessier
J’aurais tendance à croire que la jetable permettait d’éviter l’érythème fessier car les fesses sont au sec… FAUX, j’ai découvert les fesses rouges du bébé deux fois, après l’utilisation d’une jetable. La sensation « sec » et la « neutralisation » des odeurs n’empêchent pas la décomposition et l’émanation de vapeur d’ammoniac, ça ne fait que assurer les parents et retarder le change…en attendant, les fesses sont attaquées ! C’est le revers de la médaille du confort des jetables…
Il n’y a pas de secret, pour éviter l’érythème fessier, lavable ou jetable, il faut changer bébé souvent, ne pas attendre forcément le prochain repas et immédiatement après un caca, du coup l’odeur des lavables peut aider !
Pour des raisons économiques, on a tendance à faire durer la jetable car elle est perdue après le change…

Manipulations
Pendant le change
Pour chaque change, il y a trois fois plus de gestes à effectuer pour les lavables (couche + papier de protection+culotte de protection).


Après le change
Je ne laisse pas de couche sale dans la chambre du bébé, donc je descends la jetable dans la cuisine ou la lavable à la buanderie. Je lave la culotte de protection en même temps que je me lave les mains après chaque change.

Pour le caca, en fonction de l’ampleur des dégâts, parfois, il n’y a rien à faire de plus, directement à la buanderie ; souvent, ça nécessite un rinçage pour enlever les morceaux ; et parfois, il faut carrément y aller au savon et l’huile de coude (selles liquides, ou la feuille de protection mal mise, tout s’écrase sur la couche…) ! Heureusement ça n’arrive qu'une fois par jour.


Bien après le change
Je prélave les couches seules en cycle rapide avec de l’essence de l’arbre à thé (désinfecte et désodorise) et du bicarbonate de soude (détache et désodorise) puis j’ajoute le reste des vêtements sales pour un cycle normal. Lavage tous les 2-3 jours, 7-10 couches, ce n’est pas les couches qui prennent de la place. Séchage à l’air libre.

Il y a donc beaucoup, beaucoup de boulot pour les lavables !

Economies
J’ai 14 couches que j’ai payé 100 $, culottes de protection 8$ pour 3 petites et 3 moyennes, invariables quelque soient la durée d’utilisation et le nombre d’enfants. Je dépense en jetables 10$ par mois au lieu de 40$. Je sens que je vais bientôt amortir mes couches. Il y a certes une augmentation de consommation d’eau, de lessive et d’énergie, mais sans les couches lavables, j’aurais quand même fait un lavage tous les 2-3 jours, bébé salit tellement ! L’augmentation n’est pas flagrante, vu que les couches ne sont pas volumineuses. Elle vient essentiellement du prélavage séparé, c’est de l’eau froide, en cycle rapide, la consommation d’eau s’ajuste au volume de linge à laver.
Ce qui coute cher, c’est le flacon d’essence d’arbre à thé ! (6 $ pour 15 ml, ca dure plus de 3 mois), et les feuilles de protections pour garder les fesses au sec, elles sont réutilisables, 6$ les 100, je les ai pas encore fini !


Fuites
Toutes les fuites que j’ai eu c’est avec les jetables ! Quand bébé est posé sur le ventre ou quand je l’allaite, s’il fait pipi, c’est fuite assurée, les gros cacas fuient aussi au niveau du dos…les produits chimiques absorbants ne sont présentes qu’à des endroits stratégiques…
Jamais de fuites avec les lavables grâce à la culotte de protection et le coton qui absorbe à l’intérieur comme à l’extérieur de la couche, devant comme derrière.
Résultat : avec une jetable, on ne lave pas la couche mais on risque de laver tout ce qu’il y a autour, le drap, le pyjama, le body, la gigoteuse, la table de change, le bébé, vêtement des parents, les parents… en terme de volume de lavage, on ne gagne pas à tous les coups avec les jetables.

L’âge de propreté du bébé
Mon bébé est trop jeune… il parait que la jetable est trop confortable, bébé ne fait pas la différence entre couche mouillée et couche propre, en tout cas, si c’est vrai, c’est 3 mois à un an de gagné sur un âge moyen de propreté de 2 ans et demi, ce n’est pas rien. Ca a aussi des impacts conséquents sur le porte monnaie et l’environnement ! A suivre…

Fertilité des petits garçons
Une étude allemande réalisée en 2000 conclut que les garçons qui portent des couches jetables ont une température du scrotum plus élevée que celle des enfants portant des couches lavables, ce qui pourrait causer des problèmes de fertilité dans leur vie future.
Franchement je n’y crois pas trop ! De toute façon comment on vérifie ça ?

L’asthme
Une autre étude publiée en 1999 par les Anderson Laboratories montre qu'une souris de laboratoire exposée à diverses marques de couches jetables a été victime de symptômes similaires à l'asthme, ainsi qu'à des irritations des yeux, du nez et de la gorge. Une exposition à des couches lavables n'a pas causé ces symptômes.
C’est peut-être vrai à fortes doses…mais je ne mets pas les couches au visage du bébé, et il n’est pas aussi petit qu’une souris… enfin, comment vérifier ça ?

Impact environnemental
Je garde le plus croustillant pour la fin. Intuitivement, je dirais que la lavable est plus écolo que la jetable (non biodégradable, on doit donc la brûler, ce qui contribue à l’effet de serre). Mais, une étude comparative a été menée en Angleterre par l'agence quasi-gouvernementale nommée Environnement Agency et la conclusion est plutôt étonnante :
Les couches jetables ont le même impact sur l'environnement que les couches lavables et les parents qui utilisent les jetables peuvent se déculpabiliser.

D’abord je ne suis pas d’accord avec la deuxième partie de la phrase car je n’ai jamais vu les parents des jetables se sentir coupables. Ils utilisent naturellement les jetables sans savoir qu’ils pouvaient utiliser les lavables. Ca pollue mais on ne peut pas faire autrement, tout le monde le fait, alors pourquoi se sentir coupable ? Qu’on ne vienne pas déculpabiliser les parents qui ne se sont jamais sentis coupables !
Au contraire, c’est moi qu’on met au banc des accusés, c’est moi qui dois justifier mon choix, comme si je martyrisais mon bébé. Tenter d’offrir un meilleur environnement et une Terre plus propre à ses enfants, c’est pas un beau geste ça ? Pendant des siècles les bébés portaient des couches en tissu, les mères les lavaient inlassablement, à la main en plus ! Les bébés n’étaient pas malades à causes des couches !
Avant d’avoir mon bébé, j’admirais déjà les mères qui n’ont pas choisi la solution de facilité pour préserver l’environnement. Aujourd’hui, je me sens coupable de ne pas pouvoir utiliser les lavables à plein temps… en plus il faut me justifier auprès de mon entourage… J’ai eu très peu d’encouragements, mais plutôt un foncement de sourcils suivi d’un silence.

C’était mon coup de gueule. Maintenant sur l’impact environnemental. Je suis très étonnée de ce résultat curieux. Alors j’ai lu le rapport…

L’étude a été menée sur 2000 familles dont 117 utilisent les lavables. D’entrée de jeux, les dés sont pipés, si l’on veut comparer, on fait 50-50 ! 117 sur 2000, ce n’est pas significatif !

Fabrication des couches
: on a comparé la consommation d’eau du blanchissage des couches en tissu et d’une couche jetable, on en conclut que la lavable consommait 6 fois plus d’eau… oui mais la couche lavable une fois blanchie est utilisée des centaines de fois alors qu’il faut blanchir quelques milliers de couches jetables pour un bébé ! Il faut peut-être comparer les choses comparables… et non une lavable contre une jetable ! En plus la lavable peut être réutilisée sur d’autres bébés sans repasser au blanchissage alors que le blanchissage des jetables demanderait n fois plus d’eau sur n bébés.

L’étude focalisait sur les couches en éponge, jamais entendu parler !

L'étude supposait également que les parents n'utilisaient pas de machines à laver et à sécher à faible consommation d'énergie et qu'ils utilisaient une température de lavage trop élevée. Franchement, beaucoup d’entre nous lavons à moins de 60° utilisons le sèche-linge que si c’est nécessaire. En plus, je ne lave pas les couches séparément. La consommation d’eau et d’énergie liée aux lavables est faible.

Une étude comparative très orientée ! Je ne suis pas d’accord du tout avec la conclusion.

Voilà mes remarques après plus de trois mois d’utilisation. Quand bébé aura la peau moins fragile, j’essayerai de mettre une jetable la nuit pour voir. Mais pour les sorties, toujours jetables, je suis trop maladroite dès qu’on n’est pas sur notre table de change et avec les manips supplémentaires et les gens autour…c’est pas possible. Cela dit, quand je sais que la sortie est rapide, ne dure pas plus de 2 heures, je lui mets une lavable.
Cet été, on part en vacances, 15 heures de vols environ si tout va bien, prévoir une quinzaine de jetables dès fois qu’on loupe la connexion…1 mois et demi chez mes parents, je leur ai pas demandé si je pourrai emmener mes lavables… Et oui, les lavables sont contraignantes, et ne sont pas acceptées par tous !

vendredi, avril 06, 2007

Jaunisse, quand tu nous tiens !

Jaunisse, quand j’ai prononcé le mot. On m’a dit « c’est banal » « c’est très fréquent chez les nourrissons » « il suffit de le mettre sous les lampes »… ma mère m’a dit « toi aussi tu l’as eu, et alors ? » Toutes mes copines dont les bébés sont nés cet hiver l’ont eu, et en parlent avec légèreté. Apparemment il n’y a pas grand-chose à dire. Et bien, c’était un cauchemar pour moi, à tel point qu’il m’a fallu plus de 3 mois pour que j’en parle ici avec plus de sérénité.

La cause : le système de santé américain.

J’ai passé 2 nuits à l’hôpital après l’accouchement. Le taux de bilirubine du bébé était élevé alors avant de quitter l’hôpital, une autre prise de sang a été faite, ce qui était rassurant. Finalement, la conclusion était qu’on pouvait partir. Personne ne nous avait dit qu’il fallait surveiller la couleur du bébé, son alimentation…. Nous sommes partis heureux d’être de jeunes parents, rassurés aussi car une prise de sang a été faite avant de partir et il n’y a pas de consignes particulières.

Deux jours plus tard, visite de routine chez le pédiatre. Le bébé lui semblait un peu jaune (on n’a rien remarqué, nous ), elle nous a envoyé directement faire une prise de sang. A peine rentrés à la maison, le téléphone a sonné le pédiatre a eu les résultats, a prévenu les urgences du service néonatal de l’hôpital qu’on arrivait.

Arrivés à l’hôpital, nous avons fait le circuit de la carte bleue alors que c’est une urgence ! Quand bébé est enfin pris en charge, il était en hypothermie, complément amorphe et ne voulait plus manger… on l’a mis sous les lampes. Ces lampes sont fabriquées par la société de mon mari qui aurait pu s’en procurer à la maison si on savait qu’il y avant un risque de jaunisse, c’est vraiment le comble !

Comme bébé doit prendre le sein environ toutes les 3 heures, j’ai demandé où est ma chambre. Il n’y en a pas ! J’ai du faire la navette toute la journée pour allaiter le bébé. La nuit, je n’ai pas voulu faire la navette, alors j’ai dormi sur un canapé de l’hôpital. La fatigue, je ne savais même pas ce que c’était. Quand on n’a pas le temps d’être fatiguée, on n’est pas fatiguée !

Bébé a passé deux nuits sous les lampes. 2 jours de cauchemar ! On a demandé à ce qu’une infirmière nous rende visite à la maison les prochains jours pour suivre le bébé. La mutuelle a répondu que son taux de bilirubine n’est pas assez élevé pour avoir une visite d’infirmière. Pourtant, j’avais trouvé mon bébé complètement amorphe, mais ça n’était pas suffisamment grave pour avoir une infirmière… quand je pense qu’en France une sage-femme vient à la maison même si le bébé est en bonne santé… moi je devais emmener le bébé encore faible chez le pédiatre tous les 2 jours pendant ses 15 premiers jours en plein hiver. Et à chaque visite, 20$ de copay !

La mutuelle a eu un problème informatique, mon bébé n’existe pas. Les factures sont arrivées chez moi, 16 000 $ ! Pour un tel service ?! Je rêve ! 2 nuits à l’hôpital, nous laisser partir en suspectant une jaunisse, sans nous dire de surveiller la couleur du bébé, 2 autres nuits à l’hôpital pour le bébé et je n’ai même pas eu un lit, pas de repas, pas d’infirmière qui passe à la maison …

Mes copines en France râlent car elles n’ont pas eu beaucoup d’aide du personnel à l’hôpital pour le bain et le change du bébé, qu’il faut payer 4€ de leur poche pour chaque nuit à l’hôpital, qu’elles ont mis du temps à récupérer, que la visite de la sage-femme n’est pas une grande utilité, baby blues… au moins la jaunisse de leur bébé est passée inaperçue car elles sont restées plus d’une semaine à l’hôpital, elles avaient un lit, elles avaient à manger ! Qu’est ce que je devrais dire moi, j’ai repris le volant quand bébé a eu 2 jours, j’ai dormi sur un canapé, je devais aussi me faire à manger car j’allaitais. Pas de visite d’infirmière, ne serait ce pour avoir des conseils ou pour se rassurer. J’ai sorti le bébé par -17° dehors pour aller voir le pédiatre tous les 2 jours.

Le repos, récupérer ses forces ? Je ne me souviens même pas d’avoir été fatiguée et de ne pas avoir de force !

Maintenant que bébé est pleine forme, respire la joie de vivre, j’arrive enfin à en parler. J’étais tellement traumatisée que je ne faisais qu’écouter les plaintes « bénignes » de mes copines.

En ce qui me concerne, plus jamais de bébé aux US !

lundi, février 05, 2007

L’allaitement – grand moment de solitude

J’ai toujours voulu allaiter, mais devant pas mal de témoignages des copines qui ont essayé et abandonné au bout de quelques semaines, j’ai pas voulu me mettre la pression. Je n’ai rien acheté pour l’allaitement durant ma grossesse, ça me déprimerait de voir un soutif d’allaitement si je ne pouvais pas allaiter… Je me suis dit qu’il faut prendre ça cool, que des alternatifs existent… Mais voilà, je ne savais pas que ça serait si difficile pour moi.

Dès la première tétée, je découvre la douleur, je ne savais pas que ça pouvait faire mal comme si on pointait des aiguilles sur le téton ! La monitrice de Lactation est venue voir la position… tout est correct, elle me dit que la douleur s’estompera en 2 semaines. Très vite, j’ai eu des crevasses, les tétons sont très sensibles, j’ai du acheter un soutif d’allaitement en catastrophe le 24 décembre…il est très cher, et chair… donc très moche. La monitrice m’a donné les coquilles à mettre sur les tétons pour qu’ils sèchent à l’air libre et ainsi éviter la macération. Ca aussi, c’est très moche.

A chaque tétée, ça fait très mal, et je n’ai pas de lait… c’est une épreuve à chaque fois. Je peux appliquer des glaçons sur le téton avant d’allaiter pour l’anesthésier…
Ouais, la douleur est telle que je n’ai pas vu la différence !

3ème jour, je me réveille avec les seins tout durs. Impossible d’allaiter ! J’appelle le centre de Lactation : c’est l’engorgement, il faut prendre une douche chaude pour évacuer le lait ou pomper le lait. Si les seins restent engorgés trop longtemps, ils vont devenir tellement durs que le bébé ne pourra pas téter… trop tard, mon bébé n’arrive même pas à prendre le téton après ma douche chaude, et je n’ai pas de pompe !

Je pars au centre de lactation chercher une pompe et pour voir une monitrice car j’ai aussi des bosses sous les bras qui m’empêchent de baisser complètement les bras. J’avais peur que ce soit des ganglions symptôme d’une affection. La monitrice m’a dit que c’était du lait et que ça partirait après l’engorgement. Ouf !

On n’a revu la pose. Tout paraît bien, en plus d’après elle j’ai beaucoup de lait… sauf que ça ne sort pas. Elle a appliqué des compresses chaudes, massé… le lait commence à sortir… le bébé a enfin à manger. Elle m’a mis des sacs de glaçons pour ralentir la montée de lait.

Je dois donc mettre du froid sur le téton avant la tétée pour l’anesthésier mais, du chaud sur le sein pour désengorger et en fin de tétée du froid pour ralentir la montée de lait…tout un rituel.

Heureusement, le lendemain, l’engorgement est terminé : j’ai les seins qui fuient… Achat de soutifs et de coussinets d’allaitement, et comme la monitrice m’a redonné confiance, j’ai même acheté des fringues pour l’allaitement.

2, 3 jours plus tard, la douleur est de plus en plus intense, les crevasses sont rabotées à chaque tétée. Je doute fort qu’il y ait une solution, car on a revu la position, rien à signaler. Bébé est très nerveux, choppe le téton et ne lâche pas prise.

J’ai commencé à pomper un sein et allaiter avec l’autre alternativement pour que chaque sein ne soit pas raboté à chaque tétée. J’essaie aussi de corriger le bébé quand il tète mal, j’enlève le sein et je le remets… à ma grande surprise, mon mari me dit « arrête de jouer avec le bébé pendant son repas, tu vas nous faire un enfant hyperactif ! » Dans la détresse ou la fatigue, j’ai avalé ce qu’il m’a dit, je me dis que c’est de ma faute s’il pleure ou il dort mal la nuit, j’ai donc arrêté de le corriger et laissé le bébé raboter mes tétons…

En moins de 24 h, la douleur est devenue insupportable, ça fait mal même en dehors des tétées ! j’ai du pomper les 2 côtés. J’ai réalisé aussi que je n’aurais pas du écouter mon mari, corriger le bébé, c’était un conseil de la monitrice, ce n’est pas un jeu comme pensait mon mari !. Lui qui ne m’a pas supporté ni aidé dans l’allaitement, il a réussi à me culpabiliser, alors que je voulais offrir le meilleur cadeau qu’une mère puisse offrir à son bébé ! Cela a valu une engueulade. Il s’est excusé, mais le mal est fait. Pomper les 2 seins supprime entièrement le plaisir d’allaitement, j’ai pensé à arrêter…

C’était exactement CA que je voulais éviter : vouloir arrêter après s’être persuadée qu’on pouvait allaiter… on tombe de très haut car on a eu confiance, on s’est fait plaisir en achetant des accessoires… si j’avais voulu arrêter dès le début, ça m’aurait rien fait car j’étais préparée à une éventuel échec.

Après discussion avec mon mari, j’ai décidé d’arrêter. Il m’a tendu le biberon alors que bébé pleurait, j’ai voulu essayer une dernière fois de l’allaiter. Surprise, ça fait moins mal… j’ai donc continué l’allaitement.
Depuis, il y a toujours des hauts et des bas. J’ai pompé le même côté qui fait plus mal, parfois les 2… Rien n’est gagné, j’essaie de tenir le plus longtemps possible. J'ai aussi utilisé une tétine en silicone pour protéger les tétons en attendant que ça cicatrise. Ca marche bien, même si c'est pas fait pour ça.

Après 6 semaines d’allaitement très pénibles, voilà un autre problème, je n’ai plus assez de lait ! Je ne suis pas surprise, avec la douleur, j’ai tendance à retarder les tétées le plus possible, bébé ne tétant pas suffisamment, j’ai moins de lait. Avec la téterelle, ça n’aide pas non plus la lactation ! Je continue à pomper 3 fois par jours, mais le lait maternel est devenu un complément, car il faut à bébé 180 ml par repas ! C’est énorme, j’arrive à tirer péniblement seulement 300 ml par jour. De temps en temps, je lui donne le sein quand il est bien calme. Je profite mieux de mon bébé maintenant car le biberon prend moins de temps, je peux donc jouer avec lui en dehors des repas au lieu de passer des heures d’énervement au sein.

Je continue à penser que l’allaitement est génial tant sur le plan émotionnel que sur la santé du bébé. J’aurais aimé que ça dure… mais j’ai vraiment fait ce que j’ai pu…