jeudi, octobre 26, 2006

Le monde des couches lavables

Je me tâtais depuis longtemps pour cette histoire de couches. C’est écologique, économiques, et c’est mieux pour la peau du bébé. Mais il y a beaucoup de contraintes… j’avoue qu’en France avec mon boulot, la petite salle de bain, la crèche… je n’oserais même pas y penser.
Mais ici, je ne travaille pas, j’aurai plus de temps pour prélaver, laver et sécher. La laundry est dans la cave où j’ai tout l’espace pour faire tremper les couches, sécher, et il y a aussi le sèche-linge. Enfin, je n’ai pas besoin de faire garder mon bébé donc pas besoin d’imposer mon choix à une tierce personne.

J’ai trouvé un site super sympa qui explique comment choisir et entretenir les couches. Comment changer bébé. Il a plein de liens dans le monde des couches lavables.

http://groups.msn.com/Lescoucheslavables
http://larbreabebes.free.fr/Pages/p_couches%20lavables.htm

mardi, octobre 24, 2006

Congeler les cellules souches...

Congeler le cordon ombilical… quand j’ai entendu ça pour la première fois… j’ai cru que mon anglais n'était pas assez bon pour tout comprendre… Parfaitement, il s’agit bien de ça, pour moi c’était de la science fiction…

A force de recevoir de la documentation, que dis-je ? d’être bombardée de publicité pour conserver ce fameux matériaux, je commence à me renseigner de peur de passer à côté de quelque chose qui pourrait sauver la vie de mon enfant.

Problèmes :
* Déjà, aucune de mes copines en France ne connaît ce procédé. Ca n’existe pas en France, comment vais je pouvoir faire parvenir ce précieux en France en cas de besoin ?

* Le prix 1700$ pour le prélèvement et 250$/ an pour la conservation

* Quantité : le sang d’un cordon n’est suffisant que pour un enfant atteint de Leucémie.

*Etendu du traitement : à part la Leucémie, maladies du sang chez l’enfant, le reste n’est qu’en stade expérimental.

Voilà ce que j'ai trouvé sur le net:


Cellules à tout faire-Autres sources de cellules souches humaines

Sang placentaire
Une dernière source potentielle de cellules souches est le sang du cordon ombilical, ; ce dernier est en général incinéré après l'accouchement. Des sociétés privées proposent maintenant de recueillir le sang du placenta et, moyennant finance, de le stocker au cas où l'enfant tomberait malade un jour.
Ces sociétés prétendent que les cellules souches récupérées dans le cordon peuvent être utilisées pour traiter des maladies sanguines comme la leucémie ainsi que les maladies du système immunitaire et d'autres affections génétiques. A l'avenir, le sang du cordon ombilical pourrait être une source de cellules souches pour soigner les attaques cérébrales, les maladies du cœur, les diabètes, la maladie de Parkinson et la myopathie.
L'avantage de ces cellules souches est leur approvisionnement : elles sont prélevées sans toucher ni à la mère ni à l'enfant. Elles sont de plus compatibles à 100% avec le bébé au cas ou il développait une maladie et aurait besoin de cellules souches.
Ces sociétés ajoutent que le sang du cordon ombilical du bébé pourrait aussi représenter une source de cellules souches compatibles avec la famille du bébé, ses frères et sœurs, ses parents et ses grands-parents.
Il serait tentant d'accepter leur offre: ses propres cellules souches stockées pour quelques milliers de dollars…


Extrait Bionet
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Cellules souches du cordon ombilical : entre fausses promesses et vrais espoirs

Ces «super cellules» offrent, notamment, des perspectives prometteuses pour régénérer des tissus. A tel point que des établissements américains et britanniques proposent déjà à des parents de congeler des cellules de leur enfant. Attention, préviennent les scientifiques : la route est encore longue.

Le genou abîmé de Robert Pires pourrait-il être miraculeusement réparé par une injection de cellules prélevées dans le sang du cordon ombilical de son nouveau-né ? Interrogé par lefigaro.fr, Frank Yates, chercheur à l’hôpital pour enfants de Boston prévient : «Pour le moment, c’est de la science fiction.»

Le Sunday Times révélait le 27 août, que Thierry Henry et quatre autres joueurs du Championnat d’Angleterre de Football ont déjà fait prélever et congeler, dans des banques privées, des cellules souches de leurs bébés. «Si vous êtes sujet aux blessures, cela peut signifier la fin de votre carrière. Avoir des cellules souches, un kit de réparation si vous voulez, sous la main, c'est sensé», justifie l’un d’eux, sous couvert d’anonymat.

Ne pas susciter de faux espoirs

Concrètement, du sang est prélevé dans le cordon ombilical du nouveau-né. Sans risque pour la mère ni pour son enfant, la procédure ne nécessite pas d'anesthésie ni d'hospitalisation comme pour le don de moelle. Ce sang contient, notamment, des cellules souches.

Capables de se transformer, entre autre, en cellules de peau, de cartilage ou de muscle, ces cellules «mères» font l’objet d’intenses recherches. Si les cellules souches embryonnaires semblent les plus prometteuses – notamment dans la lutte contre des maladies dégénératives telles Alzheimer – celles contenues dans le sang de cordon sont porteuses d’espoirs, pour réparer des tissus par exemple. Prometteuses, certes, mais «il ne faut pas susciter de faux espoirs», avertit Carine Camby, la directrice de l’Agence de Biomédecine.

Dans les faits, les recherches restent en effet surtout cantonnées au stade fondamental. En cultivant des cellules souches dans un milieu approprié, les scientifiques commencent tout juste à maîtriser leur différenciation (en cellule de peau, muscle etc.) Avec des accidents de parcours : par exemple, après l’injection de ce genre de cellules dans le cerveau de souris, les chercheurs ont eu la fâcheuse surprise de voir de l'os se constituer, au lieu du tissu nerveux réparateur espéré.

Quand bien même la différenciation serait mieux maîtrisée, d’autres limitations existent pour l’utilisation des cellules souches. En premier lieu : leur quantité. « Il n’y a pas assez de cellules souches présentes dans un cordon ombilical pour les transplanter à quelqu’un de plus grand qu’un enfant», explique William Lensch, chercheur à l’Institut sur les cellules souches de l’université d’Harvard. Des recherches récentes semblent cependant montrer qu’il est possible d’augmenter la quantité de cellules souches en les divisant.

Business lucratif

Mais si les techniques ne sont pas encore au point, certains ont déjà transformé les espoirs suscités en business lucratif. Ainsi, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, plusieurs banques proposent déjà à des particuliers de congeler du sang prélevé dans le cordon ombilical de leur enfant. Une matière première a priori parfaitement compatible pour une utilisation ultérieure sur l’enfant ou même le parent.

Contre un dépôt initial d’environ 2000 euros, des établissements comme ViaCell ou CryoGenesis International fournissent un kit de prélèvement au médecin des futurs parents. Il en coûte une centaine d’euros, chaque année, pour stocker le «trésor» au froid. 800.000 prélèvements sont ainsi conservés aux Etats-Unis.

En France, de tels établissements ne sont pas autorisés. Ils existent en revanche des banques publiques, qui recourent au don anonyme et gratuit, comme pour le don du sang. Car les cellules souches de cordon ombilical ont déjà des applications concrètes, notamment pour traiter des leucémies ou des maladies du sang chez l’enfant. Dans ce cas précis, il n’y a pas ou peu de problème de compatibilité, explique Carine Camby. Mais la directrice de l’Agence de Biomédecine craint qu’en flirtant avec «l’escroquerie intellectuelle», les établissements anglais ou américains «découragent le don altruiste».


Le Figaro 31 aout 2006

jeudi, octobre 19, 2006

Diabète gestationel

Je n’ai jamais été aussi souvent à l’hôpital. En plus de mon ovaire, il y aussi ma glycémie…

J’ai été rappelée à l’ordre pour une nouvelle prise de sang pour confirmer le diabète gestationel. 4 prises de sang en une matinée, rien à manger, rien à boire et rien à faire… je me suis endormie entre 2 prises, l’infirmière m’a ratée pour les 2 dernières prises, elle a du me repiquer… j’ai des piqûres sur les 2 bras !

Le verdict est tombé, pas de diabète, mais alimentation à surveiller, plus de sucrerie, et moins de sucre lent (pain, pâte, riz, patate). Je me suis achetée un auto cuiseur de riz il y a à peine un mois, et le matin même des résultats, ma machine à pain a été livrée. Je me rends compte qu’il n’y a plus grand chose à manger, légumes, 2 fruits par jour, la viande… mais ça ne me cale pas !
La bonne nouvelle, c’est que la prise de poids ne va plus être très spectaculaire.

Kystes de l'ovaire : une pathologie à surveiller

Lors de mon écho, on a trouvé un kyste... c'est à surveiller, alors j'ai mis un pense-bête...

Les kystes ovariens sont fréquents mais mal connus faute d’observations suffisantes. La plupart ne sont pas douloureux et découverts au cours d’un examen échographique de routine. Leur surveillance permet de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une tumeur cancéreuse.

Chaque année, 45 000 femmes sont hospitalisées pour un kyste de l’ovaire et 32 000 sont opérées. Entre 15 à 30 % des kystes sont traités après la ménopause.

Déceler la nature des kystes
Tous les kystes ne présentent pas de symptômes. Ils peuvent être découverts à l’occasion d’un examen gynécologique. La patiente peut cependant ressentir des pesanteurs pelviennes, des tiraillements dans le petit bassin, des anomalies des règles ou des troubles urinaires. Dans certains cas, une stérilité peut apparaître. Les kystes peuvent être de deux natures :
· Fonctionnels
Ils représentent 90 % des tumeurs de l’ovaire. C’est généralement une stimulation ovarienne excessive au cours du cycle menstruel qui fait évoluer un follicule ou un corps jaune en kyste. Ils peuvent apparaître tout au long de la vie, avec cependant une prédominance entre la puberté et la ménopause.
Ces kystes fonctionnels sont a priori bénins : un lien éventuel avec le cancer de l'ovaire n'a jamais été démontré. Ils peuvent régresser spontanément ou sous l'effet d'un traitement médical. S’ils apparaissent au début de la grossesse, "il est recommandé de ne pas y toucher pendant le 1er trimestre" précise le Dr François Goffinet de la Maternité de Port Royal.
· Organiques
Les kystes organiques touchent pratiquement 12 personnes pour 100 000 en France. Ils se caractérisent par des végétations internes, un diamètre supérieur à 6 cm, une partie solide et une paroi épaisse. Ces critères permettent d’évaluer leur évolution (bénigne ou maligne). Le dépistage est important : la précocité du diagnostic influe directement sur les chances de guérison.
Echographie et Doppler jouent la complémentarité
L’échographie, qui permet de découvrir les kystes ovariens asymptomatiques, peut être réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale. Cette dernière technique présente plusieurs avantages : ainsi, elle ne nécessite pas que les patientes aient la vessie pleine. Mais si l’échographie est utile, le risque de "faux négatifs" est existe. Un Doppler complètera donc le diagnostic en permettant d’étudier le flux sanguin à l’intérieur des tumeurs. La nature exacte du kyste sera confirmée par un examen microscopique détaillé.

Comment les traiter ?
En dehors des interventions d’urgence liées à des symptômes douloureux, la coelioscopie est "la méthode de prédilection". La chirurgie est réservée aux kystes organiques ou aux kystes fonctionnels douloureux et/ou volumineux. L’ablation de l'ovaire seul (ovariectomie) ou avec la trompe (annexectomie) s’impose dans le cas d’une tumeur où la seule ablation du kyste (kystectomie) ne peut suffire. Une opération d’un kyste n’a aucune incidence sur la capacité à avoir des enfants par la suite". Dans la mesure du possible et en prenant en considération les risques de récidives, l’intervention des chirurgiens tend au contraire à préserver la fonction ovarienne chez les femmes non ménopausées.

Echo 4D en France

Etant donné qu'on a une seule écho ici, on a voulu se faire plaisir avec une écho « émotion » pour voir la bouille du bébé…en France. C’est moins cher qu’aux US…
Je suis un peu déçue de la 4D en France. Alex s'est mis en boule, on ne voyait que son kiki quelle que soit la position de la sonde... j'ai du bouger à droite à gauche... rien à faire... il ne montre que son kiki ! le coquin ! Il parait que l'image est floue parce que j'ai des abdos…

La 4D pourrait être sympa si le bébé est coopératif, pas en boule et pas derrière le placenta, sinon, on voit franchement beaucoup mieux en 2D. J’ai eu 45 min de film et 2 photos inexploitables. Franchement, je ne le conseillerais pas.

J’ai vu quelques échos 2D des copines en France, elles ne sont pas aussi « lisibles » que la seule que j’ai eu aux US. Du coup, l’écho 4D est peut-être intéressante…